Les
composés à fermions
1.1 L’effet Hall
1.2
L’effet Hall quantique
1.3
L’effet Hall quantique
Fractionnaire
2.1
Leur place dans la
théorie
2.2
Le futur des composés
En physique, le monde des particules est l’un des plus vaste. Il traite des atomes et de leurs interactions. Cette partie de la physique englobe donc beaucoup de phénomènes électromagnétiques et quantiques. Malgré les puissants accélérateurs de particule et les découvertes importantes durant les dernières décennies, les particules élémentaires restent une partie de la physique encore mal compris et ou il reste beaucoup de travail à faire. Effectivement plusieurs nouvelle particule sont découverte chaque année et beaucoup d’autres sont prédit pour combler les théories. Les composés de fermion sont une de ces classes de particule prédit par la théorie pour expliquer l’effet de Hall quantique fractionnaire avant d'être observé en laboratoire. Le présent site est consacré à faire un survol de l’effet Hall et de cette nouvelle classe de particule.
1.1
L’Effet Hall
L'effet Hall, qui à été découvert en
1879, se manifeste lorsqu'un conducteur ou semi-conducteur parcouru par courant
est placé dans un champ magnétique B, orienté de manière perpendiculaire
à la direction du courant. L’effet se
manifeste par l'apparition d'un champ électrique EH dans le
conducteur perpendiculairement au courant ainsi qu'au champ magnétique.
L'effet Hall est une conséquence de la
force de Lorentz (ou Laplace) agissant sur les charges en mouvement. Un déplacement latéral est imposé à la
trajectoire des porteurs de charge de part leur passage dans le champ
magnétique B. Dans le cas de
matériau pour lesquels le courant est entretenu par des porteurs positifs
(trous), la direction du champ EH est inversée, ce qui nous
donne un moyen de déterminer le signe des porteurs dans un matériau quelconque.
Cet effet peut être compris comme un
phénomène statistique, qui se traduit par une modification de la densité de
charge. Dans les cas de semi-conducteurs
dopés P, on interprète le phénomène, en supposant que la force de Lorentz
s'applique à un trou.
Nous avons donc admis que la source de
l’effet de Hall est la force de
Lorentz : F = q (V x B). Dans notre cas, la vitesse des charges
électriques provient du courant I, qui est dans le cas des métaux, un
déplacement d'électrons et dans le cas des semi-conducteurs, un déplacement
charges positives. Pour les semi-conducteurs non
dopés, la conduction intrinsèque est assurée, en grande partie, par les
électrons qui se déplacent plus rapidement que les trous. Pour les semi-conducteurs dopés, la
conduction intrinsèque laisse place à la conduction extrinsèque.
En subissant la force de Lorentz,
les porteurs de charges sont attirés vers les faces du conducteur, ce qui mène
à la modification de la densité des charges parlé plus haut. Cette modification de densité de charge
entraîne, comme les charges ne sont plus réparties de manière uniforme,
l'apparition d'un champ électrique EH = (4pe0)-1 ò R / êRê3 dq.
Ce champ EH agit à son tour sur les charges de manière
opposé au champ magnétique jusqu’à ce qu’un équilibre soit atteint et que les
charges ne se déplacent plus vers les faces du conducteur.
A l'équilibre, on peut écrire : FE
= FM, ce qui nous mène à :
q EH=q v B, V
et B étant perpendiculaire.
EH crée une tension VH telle que
VH=EH LY
où LY est la largeur, LZ la hauteur parallèle à B
et LX la longueur parallèle au champ électrique produisant le
courant à travers l'échantillon, Ce qui nous amène à :
VH/Ly = v B ou
VH=v B LY.
Sachant que la densité de courant J =
n q V où n est la densité de porteurs de charge. On obtient, en intégrant sur la section, I= n
q v LY LZ. En
remplace ensuite v dans l'expression de VH, on trouve VH
= IB / n q Lz et avec RH = 1 / nq, on trouve finalement :
VH = RH (IB / Lz). RH est le coefficient de Hall
C'est une expression très utile pour la
détermination de la densité des porteurs et de leur charge. En effet, I, VH
B et LZ sont connus, ce qui nous permet de calculer la valeur de RH,
donc la valeur de n q.
Dans les métaux ou semi-conducteurs
dégénérés, RH est indépendant de B et est donné par 1 / ne où
n est la densité de porteur de charge et e la charge de l'électron.
1.2 L’Effet Hall quantique
Sous certaines conditions spéciales
l’Effet Hall peut devenir quantifié, on parle alors d’Effet Hall quantique (EHQ). Physiquement, l’énergie de Fermi se retrouve
dans la bande interdite et il y a quantification du mouvement d’un électron.
Les conditions pour observer EHQ sont les
suivantes :
-le mouvement des électrons doit être
restreint à deux dimensions. Ceci peut
être accompli en confinant les électrons dans une couche extrêmement fine d'un
semi-conducteur.
-la température doit être très basse
(près de 4 K ou plus bas).
-un champ très intense champ magnétique
(10 Tesla) doit être utilisé.
Le champ magnétique, appliqué
perpendiculairement à la couche de semi-conducteur, produit la tension
transversale de Hall, VH, comme pour l'effet Hall ordinaire. On
définit alors la résistance de Hall comme le rapport entre VH. On remarque toutefois qu’à certaine valeur de
B, la conductivité et la résistivité du solide
tombe à zéro, comme dans le cas des supraconducteurs.
Le graphique de résistance de Hall en
fonction de B fait apparaître des marches, qui correspondent aux valeurs pour
lesquelles la conductivité et la résistance sont nul.
A ces points, la résistance de Hall est
quantifiée. Les calculs montrent que n RH = h / e2, où n
est un entier.
L’explication vient en regardant la
densité des états.
En effet, quand le champ magnétique est
nul, la densité d’état est uniforme.
Lors que le champ magnétique augmente, la densité d’états se rapproche
de certaines valeurs, les niveaux de Landau.
Au fur à mesure que le champ magnétique augmente les niveaux Landau
augmente et se rapproche de l’énergie de fermi.
Quand l’énergie de Fermi se retrouve entre 2 niveaux Landau, les
électrons ne peuvent pas changer d’état et il n’y a plus de diffusion, ce qui
explique que la résistance tombe à zéro.
En mesurant la résistance de Hall avec
une grande précision, il est possible d’utilisé EHQ pour la détermination de h
et de e.
1.3 L’Effet Hall Quantique
Fractionnaire
Cet effet à été découvert en 1982 par Dan
Tsui et Horst Stormer, ce qui leur à valu le prix Nobel de physique en 1998.
L’Effet Hall quantique fractionnaire
(EHQF) est la même chose que l’effet Hall Quantique à la différence que des
niveaux fractionnaires apparaissent entre les différents niveaux entiers de
résistance nul.
Physiquement, ce phénomène s’explique par
la quantification du mouvement de tous les électrons du système. C’est ce phénomène particulier qui mène à la
découverte des composés de fermion.
Mathématiquement, la résistance de Hall est toujours quantifiée en terme
de h / e2, mais est divisé
par une fraction p/q au lieu d’un entier n.
Pour la série 1, nous avons p =1 et q = (2m +1). À mesure que m augmente la différence
d’énergie devient plus petit, donc a mesure que le q
augmente EHQF devient moins intense.
Ce graphique montre EHQF en montrant les
plateaux fractionnaires entre les plateaux du à EHQ.
Les composés de fermion (CF)sont une nouvelle classe de fermion découvert assez récemment pour expliquer l’Effet Hall quantique fractionnaire. Il s’agit, en fait, d’un électron lié à un nombre pair de quanta de flux magnétique. Les CF fut d’abord prédit théoriquement avant d’être observé.
L’interaction, au niveau électromagnétique, des CF est faible. En effet, lors que EHQF se manifeste un gaz forte lié d’électron devient un gaz de CF interagissant faiblement. Plusieurs expériences ont été réalisées afin de confirmer l’existence de ces particules. Les expériences ont confirmé l’existence des CF et ont en plus montrer qu’il pourrait être aussi impliquer dans d’autre phénomène que EHQF
Les expériences ont montré que les CF possèdent des niveaux de Landau, effectuer des orbites cyclotron semi-classique et montre des Effet Hall Quantique entier et fractionnaire. Ils possèdent aussi d’autres caractéristiques.
Les expériences ont aussi permit de mesurer et de déterminer la charge, la masse, le spin le moment magnétique et les vecteurs d’onde de Fermi. Plusieurs états excité ont aussi été observés durant les expériences.
Avec les CF il est possible de décrire EHQF sur des électrons du à un champ magnétique externe comme un EHQ entier d’un composé à fermion dans un champ magnétique effectif. Les CF possèdent des charges électriques entières mais comme ils se déplacent dans un champ magnétique effectif, il semble avoir des charges fractionnaires.
Les CF possèdent un bon nombre de qualité requise pour une théorie complète et précise. En effet, voici les qualités qui font que les CF sont une théorie prometteuse :
- Unificatrice : La théorie montre que l’Effet Hall Quantique entier et fractionnaire sont le même phénomène applique à des particules différentes. Elle permet aussi de prédire ou on ne devrait pas observer EHQF.
- Unique : Elle permet une bonne description microscopique des particules sans paramètre ajustable.
- Simple : Elle permet une compréhension et une explication intuitive de EHQF
- Reproductible : Elle a fait plus prédiction exacte et à été mesuré de manière exactement dans plusieurs expérience au fil des années
- Précise : Elle donne de résultat très près de ceux calculer pour un système fini. Les états mesurés sont se superposé à presque que 100% à ceux calculé et les énergies des états sont précises à 0,1%.
- Nouvelle particule : Les CF sont les particules interagissent le moins que nous connaissons, ce qui permet d’étudier la physique fondamentale.
2.2 Le futur des
composés
Les CF sont connue depuis environs quelques années et ont permit de
bien expliquer EHQF.
Tout récemment un nouveau composé de fermion aurait été découvert. En effet, les théoriciens
Mark Goerbig et Pascal Lederer du laboratoire de physique des solide de
l’Université de Paris aurait découvert un CF vers le début de 2004. Ce composé de fermion fut prédit théorique en
2003.
Les chercheurs ont
observé un plateau dans un domaine de champ magnétique où les FC n'auraient pas
dû se manifester. Ils ont donc imaginé que l'effet provenait de l'apparition
d'une particule proche du FC qu'ils ont nommée composé à fermion de 2ème
génération. Ils ont aussi formulé une
théorie pour prédire toutes les caractéristiques de cette nouvelle particule,
particulièrement sa charge qui est de 1/9 de la charge de l’électron.
Il est donc très
possible que de nouveaux composés à fermion vienne se rajouter à la liste
durant les prochains années parce qu’en découvrant un 2e composé à
fermion, un nouveau domaine d’exploration en physique des particules est
apparu.
Nous avons vu que les composés de fermion sont une nouvelle classe de particule qui permettre d’expliquer l’Effet Hall quantique fractionnaire. Encore plus important cette nouvelle classe de particule possède beaucoup de qualité requis pour une théorie complète. Il est très possible que beaucoup d’énergie soit investie dans leur recherche au cours des prochaines années de manière à mieux les comprendre et parfaire la théorie.